Silence...
- René Renard

- 20 nov.
- 2 min de lecture
Presque un mois s'est écoulé depuis mon dernier post sur ce site.
Le mot "Silence" résume bien cette période. Il ne s'est rien passé, il n'y a eu aucun échange.
Comme si tout cela n'avait jamais existé. Des années de jeu, des années d'écriture, stoppées nettes en un instant.
Aucune prise de contact, rien qu'un long silence... devais-je attendre autre chose ?
Certains étaient des amis, ou je les considérai comme tel, d'autres des connaissances qui auraient pu évoluer. Des gens bien au final ou tout se passait pour le mieux du monde, jusqu'à... jusqu'à... On se rencontre qu'on n'est qu'une option, alors que nous en faisons une priorité et puis l'erreur... De vouloir changer les choses, de disparaitre pour faire passer l'option en priorité... Pour faire passer l'option en questionnement ?
L'erreur est de croire qu'une option peut être autre chose qu'une option.
Finalement, on remet notre sort dans des mains optionnelles, notre passion, notre raison d'être dans un espoir vain.
Et on se retrouve comme le dindon de la farce.
Une option reste facultative, alors pourquoi se priver pour des options ?
Pourquoi rester dans le négativisme ?
Pour ne pas passer pour une girouette envers des gens vous ayant déjà oublié ?
Mettre son amour-propre avant son amour de soi, de ce qu'on fait, de ce qui nous anime.
J'ai voulu créer un électrochoc envers des inconnus, oui des gens que je pensais connaitre, des gens avec qui je pensais partager autre chose que quelques heures facultatives de temps en temps. Ce fût en vain.
Mon erreur n'est pas tant de mettre trompé sur des gens que de leur avoir donné le pouvoir d'agir (même indirectement) sur ma propre vie, mes propres choix, mes passions, mon temps.
La conclusion est que je me punis moi-même, que je continue mon auto-sabotage, alors qu'eux ont déjà tout oublié.
J'ai toujours été un être solitaire, j'ai essayé le social, ça n'a pas fonctionné.
Alors pourquoi continuer à m'astreindre à la chasteté littéraire ?
Pour ne pas leur donner raison... tu vois, tu changes d'avis ?
Mais à qui ?
À ceux responsables de ce long silence ?
Non, il n'y a qu'un seul responsable et c'est moi.
Responsable d'y avoir cru, responsable d'avoir voulu aller contre ma nature profonde... le social et moi, ça fait deux.
Il me reste un long parcours pour passer outre mon égo, ma tendance au sabotage, à reprendre la plume autre que pour explorer cet état de fait, ici sur ce blog perdu dans les limbes du net.
Mais d'aventure collective, dans ce domaine (écriture et jdr) il n'en sera plus question.
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