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La Geste Gnome, la genèse.

Du projet à l’écriture, en passant par la conception, la légitimité et à l’abandon du « rêve » de l’édition traditionnelle en refusant toute forme de compromis.

Article 1 : L’envie.


Car il est là, le paradoxe de l’écrivain, qui ne devient pas écrivain en écrivant, comme on devient forgerons en forgeant, mais bien en étant édité.

On ne devient pas, par son travail, son envie, ni même par un hypothétique don. Non, on devient par l’adoubement d’un autre. L’éditeur fait l’écrivain.

Et quand on parle d’éditeur, on parle bien évidement d’un éditeur à compte d’éditeur !

Le reste ne compte pas. Avez-vous déjà vu un forgeron payer pour forger ?

Donc on ne devient pas écrivain parce qu’on écrit, mais bien parce qu’on est choisi par quelqu’un d’autre pour être édité.


Premier écueil, il est plus facile d’être déjà dans la place pour cela, avoir des connaissances dans le milieu ou d’avoir déjà un nom venant d’un autre milieu… bref déjà mal barré.

Écrire de la littérature de genre, en plus à la mode, limite considérée pour adolescents ou adultes attardés… ça ne s’arrange pas !

Vous êtes dyslex… quoi ?

Oublier l’édition à compte d’éditeur.

N’allez pas vous ruiner dans l’édition a compte d’auteur, le véritable client, ça sera vous !

Reste quoi alors ?


L’Autoédition !

Ah, le truc où on doit tout faire soi-même ?

Oui, mais tout à notre sauce !

Car il est bien là, le gros avantage. On fait ce qu’on veut !

Personne pour vous dire (ça peut être un inconvénient aussi, remarquez-bien) que vous devriez modifier ce passage, retirer ce chapitre ou rajouter un peu plus de gras à l’intrigue.

Bref vous pouvez sortir des sentiers battus !

Écrire des romans de genre, sans être obligé à coller au style du genre… bref la liberté !

Et dons ma suite de romans fantasy écrite dans le genre mosaïque à la mode des feuilletons des années dix-neuf cents mais dans un style moderne, c’est possible ?

Oui !

Mais ça ne va pas forcément plaire à beaucoup de gens, des romans de fantasy, sans dragon, dont certains seront sans conflit armés, démarrant des arcs narratifs exploités deux tomes plus tard mais qui forment un tout, tout en étant indépendants les uns des autres ?

Heu… je pense que oui… si déjà ça botte celui qui les écrit, ce n’est déjà pas un but en soi ?

Donc j’ai un projet d’écriture sur au moins cinq romans, qui se suivent chronologiquement (plus ou moins avec quelques aller-retours) mais qui peuvent être lu indépendamment les uns des autres, dont le tout premier, est un peu le préquel des autres et peut être lu après, mais c’est déroulé avant ?

Heu… oui, oui, on peut !


Bon va falloir expliquer tout ça clairement !

Oui… tu fera ça dans le prochain article, non ?

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