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La Geste Gnome, la genèse. Part II


Article 2 : Les débuts.


Donc écrire une suite de cinq romans, c'est une pentalogie?

Oui, en quelque sorte, sauf que pas vraiment.


Le premier peut être considéré comme un préquel des autres, car il a été écrit bien avant les autres et a "macéré" pendant plusieurs années avant de sortir.


À l'époque, je pensais pouvoir trouver une maison d'édition "sérieuse". Une fois le rêve envolé et surtout ce besoin de reconnaissance disparu, il ne restait plus que l'envie de voir l'objet en "vrai" dans ses mains.


Il a fallu maitriser tous les aspects de l'autoédition. De l'écriture en elle-même, en passant à la mise en page, les relectures, corrections, bêta-lecteurs (le plus compliqué) l'édition en fichier ad-hoc pour satisfaire les plateformes d'autoédition (qui ne demande jamais la même chose) la création de la couverture, quatrième de couverture.

Création du fichier "image" puis charger le tout sur la plateforme d'autoédition.

Prier pour que ça fonctionne.

Recevoir le premier exemplaire.

L'inspecter et enfin en être satisfait ou plus ou moins.


Tout cela demande du temps, de l'énergie, de la patience, de l'humilité et de la déception quand l'accueil n'est pas celui qu'on espérait. Quand les retours tardent ou, sont quasi inexistant.


Alors on reprend sa plume, ou plutôt son ordinateur et on commence le tome deux, parfois des années après avoir fini le premier.

On remarque que son style a changé, évolué plutôt. Même l'histoire c'est complexifié, les personnages se sont étoffés.

Et notre premier roman n'est plus représentatif de ce qu'on fait.

Alors on assume, on sort le second, on prépare le troisième, on classifie le premier de "préquel" et puis...

Et puis, on reçoit des commentaires positifs du premier !

On se dit que tout compte fais, c'est pas si mal.

On repart à l'abordage des feuilles blanches, le cœur vaillant et on fait fi des aléas de la vie.

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